Plantes carnivores

Les plantes carnivores sont ma toute première passion. Enfant, ma mère m'avait emmené dans une jardinerie/animalerie, dans laquelle je travaillerai 10 ans plus tard pendant deux ans. Je me baladai dans l'animalerie quand j'aperçus un magazine sur un présentoir. Un hors-série de "l'ami des jardins" de 2002, j'avais alors 8 ans. Ce numéro était un spécial plantes-carnivores, rédigé en quasi totalité par l'expert numéro un dans ce domaine : Jean-Jacques Labat. Je possède toujours ce magazine, dans un piteux état d'ailleurs, mais je le consulte souvent avec nostalgie. Mon Dieu, des plantes-carnivores, des végétaux capables d'attirer, de piéger, puis de digérer des insectes, par leurs propres moyens, c'est absolument époustouflant. Ma curiosité d'enfant éveillée, c'est le début d'une grande passion, dévorante si je puis dire.

 

Ma mère m'en offrira une à chaque anniversaires/Noël, pour atteindre une superbe collection, en grande partie à l'extérieur. Je possédais alors des Plantes cobra, des Sarracénias de plusieurs espèces, des Droséras du cap, Rossolis d'Alice, des Grassettes, de superbes Nepenthes maxima aux urnes démesurées. Même si leur substrat n'était pas optimal (un simple mélange pour orchidées), elles faisaient mon bonheur et ma fierté. Tant et si bien qu'un jour, je voulus partager ma passion à mes camarades de classe de ce2, je proposai à ma maîtresse d'alors, madame Coubard, de ramener quelques pots pour faire un exposé. Elle accepta avec joie. La récréation, mes plantes sur les rebords des fenêtres de la classe, je veillais jalousement dessus, craignant un ballon destructeur ou un vandale. Un hiver, elle moururent à cause de températures trop extrêmes. Ce fut le drame, et de dégoût, je n'en eus plus jamais. Ma passion pour les serpents prenant le dessus, je finis par oublier les plantes carnivores.

 

En juin 2018, emménageant dans un nouvel appartement à la campagne à l'aide de mon  meilleur ami, nous découvrons dans ma nouvelle salle de bain une sorte de renfoncement d'environ 2m² avec un vélux. Nous eûmes l'idée d'y faire une mini-serre à plantes carnivores. Dans l'animalerie où, 10 ans plus tôt, ma mère m'offrait le magazine, nous partions acheter de la bâche à bassin, du substrat et des plantes. Deux ou trois Sarracénias, des Dionées, et deux Népenthès. Le succès n'était pas au rendez-vous. En effet, j'avais surestimé la capacité de luminosité du vélux, et mes plantes ont végété pendant des mois sans croître.

 

 

 

 

 

La mini-serre en question, échec total. Cliquer pour agrandir.

 

Le printemps suivant, je les rempotais, par dépit. En effet, je n'aime pas les pots. Il y a un côté vétuste et trop humain qui me déplaît, lorsque je regarde mes plantes, je veux voyager, les voir comme si elles étaient dans leur milieu naturel, une atmosphère qui est brisée par les frontières en plastique de ces maudits pots. Mais je n'ai pas le choix, je ne vais pas les laisser mourir dans la pénombre. Voici donc ma modeste collection actuelle.

 

Cliquez sur une espèce ou un groupe d'espèce pour voir leur description :

 

-Dionées

-Sarracénias

-Droséras

-Grassettes

-Népenthès