Le Lézard vivipare (Zootoca vivipara vivipara).

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Taille : 7cm sans la queue.

Reproduction : vivipare pour la sous-espèce nominale (Zootoca vivipara vivipara), ovipare pour certaines populations de la sous-espèce Zootoca vivipara louislantzi. 4 à 10 jeunes par portée.

Accouplement : courant mai.

Phénologie : de février à octobre.

Dangerosité : inoffensif, il n'y a aucun lézard venimeux en Europe.

Répartition : espèce présente dans tout le territoire français, à l'exception d'une diagonale de la Vendée jusqu'au Tarn-et-Garonne, du pourtour méditerranéen et de la Corse. Les points rouges sur la carte indique la sous-espèce Z. v. louislantzi.

 

 

 

 

Description : Le Lézard vivipare (Zootoca vivipara ssp) est un petit lézard assez méconnu du grand public. Il ressemble à s'y méprendre au lézard des murailles mais est beaucoup plus petit et trapu, et il possède un museau court caractéristique, et n'a pas d'écaille massétérique (une grosse écaille au niveau de la tempe présente chez le lézard des murailles.

 

Mœurs, habitats : Il fréquente les zones humides comme les tourbières et les landes humides. On le trouve aussi dans les zones de dunes ou au bord de ruisseaux bien végétalisés. On le trouve jusqu'à 2400 mètres d'altitude. Il peut sortir de l'hivernation dès février. Dès qu'il a atteint la bonne température, il sort de sa cachette : souvent un trou de mur ou un terrier de rongeur, parfois une cavité qu'il creuse lui-même. Il part à la recherche de nourriture. Très sociable, ce lézard tolère bien ses congénères, et il n'est pas rare d'en voir plusieurs côte à côte en thermorégulation. Il se nourrit d'invertébrés (mouches, araignées etc).

 

 

Anecdote(s) : ce lézard détient le record du reptile le plus septentrional au monde : on le trouve jusqu'à la mer de Barentz (pointe nord de la Norvège) et jusqu'à l'océan glacial arctique. Il peut être vu en grande densité : au Tyrol autrichien, il a été recensé 538 spécimens sur 1 hectare. Il est bien sûr appelé ainsi en raison de son mode de reproduction vivipare : la femelle donne naissance a des petits déjà bien formés, les œufs éclosent donc dans son corps. Dans les Pyrénées, ils sont en revanche ovipares.

 

Protection : Comme tous les reptiles et amphibiens français il est protégé par divers arrêtés et lois :

- Annexe III de la convention de Berne.

- Article 3 de l'arrêté du 19 novembre 2007 (il est interdit de le mutiler ou de le tuer, de détruire sa ponte, de le capturer, de le naturaliser, et de faire commerce de tout ou partie de l'animal).


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